en japonais :
Azawarai sugita seide
Sono kikyuuya kachiwa nukeochi
Tonaride nemuru danzetsuwa gukou
Soukuzureteku joukeino imiwo kuchiteku imiwo
Muragaru karasuno motoe
Nakiyamu made zeroni touhisuru kazuwa ou
Ibitsuni magaru arubeki sugatawa
Nuiawaseru hodo fukaku hodokeru
Doukouni ukaberu genjitsuwa kara
Mahishita kanjouno seika
Soraga togire hikariga chini ochiru
Nageku koeowo ayasu akagono yume
Nuritsubushi sugite tadareteku uso
Chouno hanede rakkasuru ga
Kunouno urade oboreiru ai
Nakigarani tewo nobasu boukansha
Haitsukubaru asuwo warau rouba
Douka oreno mamade
Atariwo umetsukusu atenaki itami
Mewo toji tomosu utani kizunado iyasenu
Kabe ichimenni sakidashita shuuen
Daremoga boukyakuwo negautabi
Soushitsuni yakareta oreno utawa hono gurai
Kyomuno sokode oboreteru
La la la
en français :
A force de trop en rire
Ces souhaits et valeurs ont disparu
Ce qu'il en reste aujourd'hui n'est que stupidité
Alors, donne-moi la raison de ce regard fuyant
Les corbeaux affamés te pourchasseront
Jusqu'à ce que leurs croassements cessent
Aussi hargneux que si tu entamais une course effrénée
Toujours plus persistants
A tel point que cette forme tordue
Et abstraite, se met soudain à se concrétiser
Il y a un creux dans le ciel d'où la lumière inonde la terre
Apaisant la voix mélancolique, un rêve d'enfant
Le mensonge a été tenu secret trop longtemps, il va éclater
Une mite aux ailes de papillon s'écrase au sol
L'amour se noie laissant place à l'agonie
Les spectateurs tendent leurs mains vers le corps sans vie
Une vieille femme rit au nez de demain, qui repose sur ses épaules
Je t'en prie, montre-moi le chemin
La douleur gratuite s'encre tout autour de moi
Je ferme mes yeux mais cette chanson ne peut guérir aucune blessure
La mort a déjà commencé à se répandre derrière ce mur
Tandis que chacun prie pour oublier
Mon poème, jeté au feu lors des funérailles
Se noie dans les profondeurs troubles du néant
La la la